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Crée en 1949, ce camp abrite plus de 10000 personnes. Alors que la population à l’intérieur ne cesse de croître, le camp lui est limité à une surface de 25km2 ce qui oblige de construire en hauteur. Ici il y a encore moins de règles qui régissent la construction si ce n’est aucune, on s’arrange entre voisins... Les normes de sécurité sont inexistantes, les bâtiments sont souvent proches de l’effondrement, les installations électriques à portée de main des enfants... D’étage en étage, le bâtiment s’élargit et finit preque par toucher le bâtiment voisin. Parfois on intègre le poteau d’un lampadaire dans la construction, ceci renforçant la stabilité gobale. Les escaliers sont souvent placés à l’extérieur pour un maximum d’espace à l’intérieur. Ils servent aussi d’appuis et de renforts pour l’ensemble du bâtiment. Comme dans chaque camp, plusieurs générations s’y succèdent, elles y construisent leur identité. Ceci nous amène plusieurs questions : ces populations seraient elles prêtes à quitter le camp pour une ville nouvelle telle que Rawabi ou les nouveaux quartiers de Ramallah ou Naplouse ? Quand à l’idée de retourner dans sa ville d’origine, cela reste de l’orde du fantasme étant donné la situation et l’enjeu que représentent ces camps pour l’autorité Palestinienne. En effet, vis à vis de la communauté internationale, ces camps continuent de montrer une  image tragique de la situation. N’est-ce-pas là un argument de taille pour d’une part condamner Israel et d’autre part obtenir des aides financières conséquentes de la part de la communauté internationale ?

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