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Lors d’un premier voyage en avril 2014, nous fûmes très impressionnés par le besoin insatiable de construire. La verticalité, comme autre moyen d’investir l’espace, nous est alors apparue comme une question essentielle. Outre la prise de possession de l’espace, la question de la circulation devient a son tour incontournable. Les écrits de Deleuze et Guattari autour des rapports entre surfaces lisses (non construites) et surfaces striées (par des murs) permettent d’appréhender l’architecture comme un frein ou un accélarateur de la mobilité et ou de la rencontre...

De la côte israelienne bétonnée aux pentes cimentées de Naplouze et Rawabi (Cisjordanie), les villes semblent aussi s’étirer de plus en plus vers le ciel.

Lancées dans un urbanisme qui se révèle parfois anarchique, elles interrogent à leur façon la planification d’un vivre ensemble.

Par ailleurs, on ne peut regarder ces questions sans s’intéresser aux nombreux camps de réfugiés qui ont vu le jour au milieu du 20ème siècle et qui ne cessent de s’agrandir. Comment ces nouvelles villes apportent-elles ou non une réponse aux problèmes démographiques, topographiques mais aussi historiques ?

Autre point incontournable de cette probématique : celui de la conservation du patrimoine qui révèle des enjeux très importants liés à la culture, à l’Histoire et donc à l’identité. Comment l’état Israelien, l’autorité Palestienne ou encore les investisseurs privés , comme les ONG s’approprient-ils ces questions ?

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